Sur la carte IGN bleue (échelle 1 : 25000), la Mairie de notre village se trouve à 7,7 cm de la LGV.

L'échelle étant de 1 cm pour 250 m, la Mairie se trouve à vol d'oiseau à 1925 m, soit un peu moins de 2 km de la LGV.

Le point le plus proche est le pont sur le "ruisseau de Recologne", petit cours d'eau qui passe à Recologne avant de rejoindre Ruffey-le-Chateau pour aller se jeter dans l'Ognon.



Extrait de la carte IGN bleue 3323 OUEST MARNAY


Certains habitants de BRUSSEY sont plus proches de la LGV : la Maison de la Nature  : 5,1 cm x 250 m = 1275 mètres.

Le village de BRUSSEY a connu deux édifices religieux.


La première église paroissiale, l'église Saint-Maurice date de la 1re moitié du XIIe siècle.

On peut supposer qu'elle fut construite entre 1120 et 1135 car le premier document qui la mentionne est une charte de 1135 : Par cette charte, l'église Saint-Maurice de BRUCEY fut donnée par l'archevêque HUMBERT (archevêque de Besançon) au doyen MANEGAUD et aux chanoines du chapitre de l'église Sainte-Marie-Magdeleine de Besançon. (Source : R. MONET)

En effet, l'archevêque HUMBERT avait restauré bon nombre d'églises à Besançon, avait créé des abbayes et, afin que ses religieux aient des revenus, il leur distribuait ainsi quelques biens. Ils pouvaient alors récolter les dîmes chez les paysans.

La dîme (du latin decima, dixième) est, depuis le Moyen Age et jusqu'à la révolution française, une redevance en nature ou en argent, portant principalement sur les revenus agricoles collectés en faveur de l'Eglise catholique. (définition : Wikipédia)

Il est intéressant de noter, qu'à cette même époque, l'abbaye de Saint-Paul de Besançon fonda en 1132 ou 1134 le prieuré de Bellefontaine, dans la plaine d'Emagny (L. MARQUISET - "L'abbaye Saint-Paul de Besançon" - 1909 et Chanoine MUSY - "Le prieuré de Notre-Dame de Bellefontaine" - 1934). Selon R. MONET, "il est très vraisemblable que, dès cette époque, le prieuré de Bellefontaine exploitait un domaine sur BRUCEY".

Cette première église fut malheureusement entièrement détruite pendant la guerre de 10 ans.

Il n'en reste absolument rien.

Son emplacement présumé : Voir carte de BRUSSEY en 1750

Après la paix romaine qui dura 2 ou 3 siècles, les peuples barbares d'outre Rhin envahirent notre pays de nombreuses fois. Les premières incursions interviennent dès l'an 174. D'autres surviennent vers 275, puis vers 355.

"Si Vesontio avait succombé, quelle devait être la désolation de nos campagnes, abandonnées sans défense à toutes les fureurs de l'invasion ? On suit la trace des barbares comme celle de l'incendie... Ils avaient pénétré dans les environs de Marnay... On a trouvé dans les ruines de Beaumotte, près de Marnay, des médailles de Magnentius, les dernières en date." (Ed. CLERC, Essai sur l'histoire de la Franche-Comté, 1840-1846).

Vesontio est presque entièrement détruite. Une petite cité renaît sur le mont Coelius (qui porte aujourd'hui la Citadelle).

Une grande invasion dévaste à nouveau la Gaule en 407. Le chef des Vandales, Chrocus, était particulièrement sauvage. Venant d'outre-Rhin, il ravage Metz et Langres avant d'arriver à Ruffiacum. Toutes les populations voisines s'y était réfugiées.

MARTYRE DE SAINT-ANTIDE :

L'évêque de Vesontio, Antide, s'y trouvait : souhaitait-il aller au devant du barbare ou simplement se réfugier à Ruffiacum ? Il fut dénoncé par des païens qui espéraient s'attirer les bonnes grâces de l'envahisseur. Chrocus le fit tuer puis massacra tous les occupants de l'oppidum et dévasta les environs.

Chrocus ne fut vaincu qu'à Arles, après bien des massacres.




Oratoire de Saint-Antide à Ruffey-le-Château (Photo : Eilvys70)




Oratoire de Saint-Antide à Ruffey-le-Château, dos du monument (Photo : Eilvys70)

Bonne saison pour les pêches...

(Ajout le 7/8) suite à cet article, et à vos mails de réaction, j'ai découvert que toutes les pêches ne murissaient pas fin-juillet. J'ai donc un pêcher "précoce" car j'en cueille un grand panier tous les matins depuis une semaine... Vous attendrez un peu plus longtemps pour vos clafoutis et confitures !





Après s'être délecté de bons fruits cueillis tout chaud sous le soleil, pourquoi pas une bonne compote pour les enfants, un clafoutis... puis, pour ne rien perdre, un peu de confiture ?





CLAFOUTIS AUX PECHES :

Ingrédients :
500 g de pêches
60 g de beurre
4 oeufs
1 pincée de sel
un peu de fleur d'oranger
125 g de sucre en poudre
80 g de farine
250 ml de lait


Préchauffer le four à 180°
Beurrer et fariner un moule à manqué
Peler, dénoyauter les pêches, placer les (en quartiers ou en dés grossiers) au fond du moule
Faire fondre le beurre à feu très doux
Dans un saladier, fouetter les oeufs, le sel, la fleur d'oranger, le sucre
Puis ajouter la farine, le beurre fondu et le lait
Verser la préparation sur les fruits
Enfourner et laisser cuire 30-35 minutes

Un régal !





MA CONFITURE DE PECHES :

1,5 kg de fruits
1,5 kg de sucre
1 baton de cannelle
Le jus d'un citron

... et elles seront mûres !

Cette fois-ci, je ne vous dévoilerai pas le lieu de la photo, je les garde pour moi !